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Popculture

7 février 2006

Splendid Patchwork

bronzes32

Entre ceux qui trouvent ça hyper-nul et lourd et ceux qui ont rigolé tout le long sans arrière-pensée, il y a un juste milieu. Pour celui qui connaît bien la carrière solo des membres du Splendid, Les Bronzés 3 n'est pas une surprise. Telle scène fait penser à du Clavier ou du Balasko, telle autre à du Jugnot pur jus, etc... Le souci, c'est que la somme additionnée des talents ne forme plus une unité. Plus d'identité "Splendid" à proprement parler. Juste un patchwork plus ou moins réussi selon les scènes. Un collage plus ou moins heureux. Résultat, le film est beaucoup moins singulier et cohérent que les deux premiers. D'ailleurs, la mise en scène de Patrice Leconte peine à trouver son rythme entre toutes ses influences.

Restent néanmoins les répliques vachardes, le couple odieux Jugnot-Balasko, le plaisir de voir Clavier en looser qui casse les couilles de tout le monde, l'intrigue du coming out du fils très drôle et très juste et... les seins de Gigi et les perruques de Jean-Claude Duss !

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5 février 2006

J'm'attendais à ça

bruel1

Le nouvel album de Patrick Bruel est prévu pour le 20 mars, mais pour patienter voici le premier extrait qui passe en ce moment sur les ondes: J'm'attendais pas à toi. Je l'ai entendu pour la première fois aujourd'hui, je l'ai fait tourner sur mon itunes sans arrêt toute la journée, cette chanson est une de ses 10 meilleures, je ne peux déjà plus m'en passer.

Il l'avait promis, ce nouvel album serait plus pop. Et ce nouveau titre est sans aucun doute, avec Tout l'monde peut s'tromper une chanson méconnue et géniale issue de son premier disque, la chanson la plus pop de sa carrière.

Air léger, rythme entraînant, temps forts divers et variés, recours aux cuivres façon Beatles, solo de piano à la Polnareff en guise de conclusion, J'm'attendais pas à toi bénéficie d'arrangements hyper-léchés. Bruel ne m'avait pas habitué à cette exigence, et ça met en appétit pour l'album ! D'autant plus que pour la première fois, il sort un disque sans avoir rien à prouver, presque sans urgence. Au moment d'Alors regarde en 1989, il devait prouver qu'il pouvait faire mieux que son premier album qui s'était mal vendu. Ensuite avec ses deux albums suivants, il devait montrer qu'il avait une vraie carrière devant lui et que son succès phénoménal du début des années 90 n'était pas qu'un feu de paille. Même au moment d'Entre deux, son disque de reprises, il a fait un pari - remettre des chansons apparemment désuètes au goût du jour - qui était loin d'être gagné.

Désormais, c'est une vedette installée qui n'a plus rien à prouver à personne sinon à lui-même. Ce tournant dans sa carrière doit être bien négocié, avec lucidité, remise en cause et exigence, et je n'en attendais pas moins de lui. Ca reste du Bruel, il évoque toujours son intimité avec une sincérité désarmante et des expressions simples qui lui ressemblent, sans grande ambition d'auteur, mais au moins musicalement, on perçoit une évolution. Et puis probablement le plus touchant c'est de voir un type de bientôt 47 balais qui avoue être sauvé par l'amour avec l'idéalisme et le romantisme d'un garçon de 20 ans. En tout cas, moi je pensais ça quand j'ai découvert l'amour à 20 ans.

Je courais sans lanterne
Vers une aube qui s'enfuit
Aux endroits où l'on s'aime
Il ne fait jamais nuit

Et le route fut belle
De mes rêves à ma vie
Croustillante de dentelle
Rideaux neufs, nouveau lit

Tous ces jours plus pareils
Tous ces matins parfaits
Où tes yeux me réveillent
Dans un rire, un secret

J'm'attendais pas à ça...

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